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Le récent reportage de Quotidien, diffusé fin août sur TMC, mettait en lumière la domination des trafiquants de drogue sur le quartier des Flamants, à Marseille. Un jeune dealer s’exprimait ainsi : « Vous voyez Macron ? Les Français lui obéissent. Bah ici c’est pareil : les gens qui veulent entrer dans le quartier, ils nous obéissent ». On voit les mêmes caïds montrer au journaliste comment ils filtrent l’entrée dans la cité, à l’aide d’une barrière qu’ils sont les seuls à manipuler, dans cette banlieue livrée à la violence mafieuse. Le même checkpoint s’était fait connaître dans la cité des Rosiers, dans le 4ème arrondissement, en juin 2020 (France 3, « Marseille : cité des Rosiers, quand les dealers installent des barrages pour contrôler le trafic de drogue », 5 juin 2021).

En réponse, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonçait que la police était intervenue dans la cité. Bilan revendiqué par le ministère : « quatre interpellations » sur des « personnes ciblées », ainsi que des « saisies de drogue et d’argent liquide ». En réaction aux dernières violences qui viennent de faire un mort, une marche blanche organisée par le frère de la victime (Amine Kessaci) s’est tenue à Marseille le mardi 31 août.

Le coup de filet dont s’enorgueillit le Ministre est évidemment un coup d’épée dans l’eau. Les banlieues d’un certain nombre de grandes villes française, tout particulièrement à Marseille et dans la région, sont depuis longtemps des plaques tournantes. Un fort réseau communautaire existe dans ces villes où la population est de moins en moins française. La démonstration de la barrière devant les caméras de Quotidien illustre une réalité très simple. « Vous avez une population française, blanche, chrétienne, explique Eric Zemmour sur CNEWS, et 40 ans plus tard, vous avez une population africaine, arabo-musulmane. Cela s’appelle le Grand remplacement. Les Français sont expropriés de leur pays. »

La filière de la drogue est la même que celle de l’immigration-invasion : marocaine et essentiellement maghrébine. Par la magie du regroupement familial, les immigrés arrivent en France depuis cinquante ans, avec dans leurs bagages, les dealers de demain. De plus, l’impunité est forte dans des quartiers dominés par des communautés solidaires avec une vision tribale de la vie : « eux contre nous ». Les jeunes générations d’immigrés ont parfaitement intériorisé la faiblesse de l’Etat, s’en amusent ouvertement devant les caméras et jouissent d’une grande complicité de la part de leur famille. La raison en est très simple : la drogue fait vivre des familles entières. Lorsqu’on interroge la mère d’un délinquant mort accidentellement dans le cadre d’une interpellation de police, et que cette dernière explique que son fils était un « bon garçon », cette brave dame a elle-même vécu, entre deux allocations, du deal de sa progéniture. Une certaine forme de tribu afro-maghrébine, avec ses ramifications amicales et ses alliances, est l’assise du trafic.

Sans interruption définitive du flux migratoire, avec un moratoire intransigeant sur les entrées, et la remigration forcée des délinquants et criminels binationaux (dans un premier temps !), le trafic se perpétuera. Il y a une géopolitique méditerranéenne de la drogue à prendre en compte. D’autre part, le tabou psychologique de la « bavure » policière doit sauter : quand un policier tue un trafiquant de drogue, ce n’est pas une « bavure » mais fort souvent un acte de légitime défense. C’est aussi une perte que nous ne pleurerons pas. Drogue, immigration : même combat !

Clément Martin

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