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Samedi 11 février, des habitants de Pontourny et de ses environs, en Indre-et-Loire, se sont réunis dans un froid glacial pour manifester contre le centre de « prévention, insertion et citoyenneté », termes officiel pour désigner le premier (et seul) centre de « déradicalisation » de France.

Inauguré en grandes pompes en septembre 2016, ce centre a toujours provoqué une franche opposition de la part de la population. Pour faire passer la pilule, l’État a annoncé que seuls des profils de « bas du spectre » seraient concernés par le centre de Pontourny : des jeunes « en voie de radicalisation », n’ayant jamais tenté de rejoindre la Syrie et n’ayant jamais été condamnés pour voies de violences.

Las ! Ces bonnes volontés se sont fracassées contre le mur de la réalité, et ce centre n’a jamais pu remplir ses vingt-cinq places. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir trahi toutes ces belles promesses : le centre de Pontourny a accueilli un condamné pour violences, un fiché S lié à la filière du Bataclan… Le 9 février, le tout dernier pensionnaire du centre a été condamné pour violences et apologie du terrorisme, poussant l’État à décréter un moratoire d’un mois devant cet échec lamentable qui a déjà coûté au contribuable la bagatelle de dix millions d’euros.

Cette succession de couacs, qui montre bien l’amateurisme criminel du gouvernement sur la question islamiste, n’a fait que renforcer la détermination des riverains pour leur manifestation, prévue avant le moratoire. Ils se sont donc retrouvés samedi matin pour manifester.

La population est à l’image sociologique de la région : européenne et plutôt âgée même si nous notons la présence de quelques familles. Le rendez-vous se situe devant la salle des fêtes, en face du PMU. Nous sommes bien ici dans la France périphérique décrite par Christophe Guilluy, cette France qui souffre de la mondialisation, que les jeunes quittent faute de travail et d’avenir. C’est d’ailleurs un crève-cœur que de voir que les fenêtres de la magnifique cité médiévale de Chinon, voisine de Pontourny, sont parsemées de panneaux « À vendre ». C’est pourtant cette France-là que le gouvernement a décidé de punir à nouveau en y installant un centre abritant des islamistes dangereux, comme il a précédemment dans d’autres villes et villages similaires répartis des clandestins.

Nous sommes une dizaine de militants identitaires, et notre jeunesse attire tout de suite l’attention. Des organisateurs, mais également des journalistes, venus en nombre pour couvrir la manifestation. Un des organisateurs, craignant de ne pouvoir tenir sur les trois kilomètres de manifestation, préfère confier l’un des deux mégaphones à un de nos militants, âgé de seize ans. Mission que notre militant s’empresse avec zèle de remplir.

Nous avons pu constater sur place que cette manifestation est une saine réaction populaire. La réaction d’un peuple qui refuse de voir son environnement utilisé pour loger ses ennemis. Qui n’accepte pas d’être envahi. Qui ne veut pas que le peu qui lui reste soit spolié par l’Etat pour nourrir ses ennemis.

D’un peuple qui veut, en somme, rester maître chez lui.

Nous retrouver aux cotés de ce peuple, notre peuple, accompagner cette saine réaction populaire, était non seulement un devoir, mais une véritable fierté. Si le projet n’était pas abandonné, c’est bien entendu plus nombreux et déterminés que nous viendrons à nouveau soutenir les habitants de Pontourny.

Gabriel Florent