Comment répondre
aux mensonges autour de la délinquance ?
1. Ils disent :
«Il n’y a pas de lien entre l’immigration et la délinquance».
2. Pourquoi le disent-ils :
Pour promouvoir l’immigration et prétendre qu’elle est bénéfique pour la France, il faut a minima dire que les immigrés ne causent pas de nuisances particulières et que leurs enfants sont des «Français comme vous et moi», dont le comportement ne diffère en rien de celui des Français de souche.
3. Pourquoi c’est faux :
Dans Sociologie politique de l’insécurité (1998), le sociologue Sébastian Roché (chercheur au CNRS, professeur à l’IEP de Grenoble, membre du Conseil de la Stratégie et de la Prospective du ministère de l’Intérieur) a identifié «trois types de variables qui sont systématiquement associées avec le taux de délits dans les départements : le taux de chômage, le taux d’étrangers et le taux d’urbanisation». Le taux d’étrangers apparaît donc comme un facteur de délinquance sur un territoire. D’après le ministère de la Justice, en 2013, 18% des personnes écrouées étaient de nationalité étrangère quand les étrangers étaient 6,2% de la population habitant en France.
Il suffit d’ouvrir les yeux pour constater la surreprésentation des jeunes d’origine afromaghrébine dans les cellules des commissariats et dans les prisons. Cela a même été reconnu par l’ancien président de SOS Racisme Dominique Sopo dans son livre S.O.S. antiracisme (2005) : «L’exemple du traitement de la sur-délinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration est ici éclairant. Longtemps nié en France, ce phénomène n’en était et n’en demeure pas moins réel. […] Nier une évidence, c’est s’interdire d’en offrir une analyse.»