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Elle en a surpris plus d’un mercredi en tricotant en plein discours de son chef Ursula van der Leyen devant le Parlement européen. Personne ne semble la connaître. Elle porte pourtant une lourde responsabilité dans la submersion migratoire que connaît actuellement l’Europe. Son tricotage public, au moment où la tristement célèbre île de Lampedusa est prise d’assaut par plus de 6 000 migrants peut être trompeur.

Un rôle actif dans la submersion migratoire de l’Europe

On pourrait croire à une caricature de haut-fonctionnaire nonchalant. Ce serait commettre une grave erreur. Elle est loin d’être un apparatchik pantouflard qui se désintéresse de son mandat en encaissant une confortable rémunération. Elle a joué un rôle actif dans l’aggravation de la crise migratoire à la fois dans son pays d’origine et surtout au sein de l’Union européenne. Choisie par son gouvernement pour être commissaire européen, Ursula van der Leyen lui a attribué le portefeuille des affaires intérieures qui englobe la plupart des questions liées à l’immigration au sein de l’Union européenne.

Une carrière politique commencée chez les communistes suédois

Elle a commencé sa carrière politique en tant que député communiste au parlement suédois au début des années 90. Oui vous avez bien lu, c’est une ex( ?)-communiste qui est chargée du dossier migratoire au sein de la commission européenne. Elle est connue aujourd’hui pour être à la gauche du parti social-démocrate suédois, ce qui n’est pas peu dire. Il s’agit du parti aux responsabilités en Suède lors de la crise migratoire de 2015/2016. Par sa politique à l’époque, le gouvernement dont elle était membre a réussi à faire de son pays, à égalité avec l’Allemagne, la destination phare pour les migrants.

Le chaos migratoire provoqué par son gouvernement fait basculer la Suède à droite

Face au chaos sans précédent causé par la déferlante migratoire, la Suède a basculé à droite à l’occasion des élections législatives de septembre 2022. Les Démocrates de Suède, un parti de droite détesté par Johansson, a même remporté une victoire historique à cette occasion. Il peut maintenant conditionner son indispensable soutien au nouveau gouvernement par l’application d’une politique migratoire stricte. Un basculement qu’on est en droit d’espérer lors des prochaines élections européennes.

Sa croisade contre le patron français de Frontex

Fabrice Leggeri, patron de Frontex de 2015 à 2022, a été contraint de démissionner sous la pression des tenants d’une Europe sans frontières. Il était régulièrement accusé par la Turquie, la commissaire Johansson et la gauche du Parlement européen de pratiquer des refoulements « illégaux » de migrants au large de la Grèce. Pire, il aurait joué la montre quand on voulait lui imposer la présence d’« observateurs des droits fondamentaux » au sein de ses équipes de garde-frontières. Son manque d’empressement est compréhensible. On imagine facilement à quel point ces commissaires politiques d’un nouveau genre auraient entravé tout action visant à empêcher l’afflux de migrants. On comprend aussi le projet de Johansson pour Frontex, empêcher l’émergence d’un corps de garde-frontières efficace en transformant ses agents en hôte d’accueil.

Ylva Johansson en déclarations :

« Il est crucial d’ouvrir autant de voies de migration légale que possible »

La Croix, 26 juin 2020

« Nous avons besoin de migrants. Notre société vieillit. Nous devons créer de nouvelles voies d’immigration légale. »

Bruxelles, septembre 2020

Sur la répartition des migrants au sein de l’UE : « La solidarité basée sur le volontariat ne suffit pas, cette solidarité doit être obligatoire. »

Bruxelles, 19 septembre 2020

Cette dernière déclaration est particulièrement révélatrice du travail de la gauche au sein de des institutions européennes. Dans un premier temps, on sabote Frontex pour la rendre inopérante face aux vagues migratoires. Dans un second temps, on rend obligatoire l’accueil de migrants dans tous les pays européens. Que motive cette course vers la catastrophe et la destruction de la civilisation européenne ? Humanitarisme exalté ? Pulsions suicidaires ? Haine de soi ? Clientélisme électoral ? Tiersmondisme revanchard ? Probablement un peu de tout cela mais finalement peu importe, nous connaissons le résultat si nous ne faisons rien pour battre la gauche lors des prochaines élections européennes. Qu’elle nous remercie, elle aura beaucoup de temps disponible à consacrer au tricot.

Jean-David Cattin