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Récemment, le centre aquatique de Tours a pris la décision de tolérer le port du burkini dans son enceinte, justifiant cette décision par la nécessité de « nous adapter culturellement à notre société qui évolue[1] ». Derrière cet argument des plus faibles se cache la réalité de la reddition face à l’islamisation.

De la politique du textile à la politique de l’identité

Les débats sur les « vêtements islamiques » sont devenus un refrain connu du débat public en France. Il est rare qu’une semaine se passe sans que le sujet ne revienne sur la table, qu’il s’agisse du burkini dans les piscines, de la burqa lors des sorties scolaires ou du hijab dans l’entreprise. Pour la gauche, cette récurrence du sujet illustre l’islamophobie de la société française, dont l’État et les médias seraient les thuriféraires. La droite, quant à elle, voit dans ces polémiques à répétition la preuve de l’islamisation de la société française, dans laquelle l’influence de la culture et du prosélytisme religieux musulman sont de plus en plus puissants.

Si les seconds ont raison, ils peinent souvent à voir que la régularité du retour de ce débat dans la sphère médiatique montre que la société française est face à un blocage. En effet, il est certain que ces épisodes doivent être considérés comme des actes de conquête culturelle musulmane. En revanche, il est fondamental de comprendre que l’islamisation est un phénomène qui découle du changement démographique de notre pays et de notre continent. L’islam sert de bannière de ralliement à toutes les forces anti-européennes. Sans immigration de masse d’Afrique et du Maghreb, jamais les communautés musulmanes n’auraient pu s’implanter sur notre sol ; ainsi, les revendications culturelles islamiques n’auraient jamais fait leur apparition. Critiquer le burkini sans parler de remplacement démographique, c’est l’impasse assurée.

Pour enfin résoudre la question du vêtement islamique, il faut adopter une vision claire et concise : le problème avec le burkini (et la burqa et tous les autres accoutrements musulmans) n’est pas de nature textile ; le problème ne réside pas dans la tenue elle-même que dans la présence de ceux qui les portent.

Un archipel dans l’archipel

La non-résolution de la question de l’islamisation et de l’invasion démographique ne se soldera pas par une stagnation des rapports de force entre les autochtones européens et les allogènes mais bien plutôt par un lent transfert de pouvoir au profit des immigrés arabo-musulmans, récompensés dans leurs stratégies victimaires au rythme des concessions des pouvoirs publics locaux et des grandes entreprises. Ces compromissions successives sont tout autant justifiées par le conformisme ambiant que par la peur : celle de se mettre à dos les islamistes, la gauche ou les fanatiques de la mondialisation multiculturelle heureuse. Chacun fait ainsi le choix de céder une petite parcelle de terrain pour garantir sa tranquillité : après tout, permettre à quelques dizaines de femmes portant le burkini par an de se baigner, ça ne fera aucune différence. La différence en question ne se fera qu’à plus long terme et à l’échelle collective : lorsque l’Islam identifie un point faible dans notre civilisation, son réflexe ne consiste pas à se contenter de cette démonstration de tolérance, mais bien à vouloir épuiser ce filon de faiblesse pour maximiser son influence et son pouvoir. Progressivement, des poches d’influence islamique se constituent au cœur de notre culture.

Autonomes et quasi-imprenables, ces poches d’influence se multiplient sur le territoire, chacune préparant l’émergence de la prochaine. À ce rythme, la société française ressemblera à une « peau de léopard » (selon l’expression de Guillaume Faye), tachetée et désunie. Ce processus, c’est celui de la colonisation de l’Europe.

Au cours des siècles précédents, le combat viscéral entre l’Europe et l’islam se manifestait par des batailles sanglantes et des guerres épiques. Au xxie siècle, ce combat se poursuit férocement, mais selon les règles de la démographie et de l’influence politique (menée au nom des droits de l’homme et de la liberté individuelle) ; et dans ce combat, seuls les autochtones refusent de voir que c’est bien une guerre civilisationnelle qui est en cours, alors même que leurs adversaires revendiquent de porter l’uniforme…

Clément Martin

[1] https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/la-direction-du-centre-aquatique-de-tours-defend-le-port-du-burkini

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