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Tribune de Jean-David Cattin publiée sur Novopress.

L’entreprise de sidération orchestrée par les médias n’aura pas duré longtemps. Les vieilles recettes pour culpabiliser les Européens en vue de leur faire accepter des torrents de clandestins sont toujours efficaces, mais leurs effets sont de moins en moins longs. Une accoutumance s’est développée.

Aux mensonges et à la propagande médiatique de plus en plus contournée par les réseaux sociaux et les médias dits de réinformation s’ajoute le choc du réel. Les Européens sont toujours plus nombreux à savoir ce que « cohabiter » au sein du « vivre ensemble » implique.

Il n’est même plus besoin d’expliquer en détail pourquoi il n’y aucune raison d’accueillir des centaines de milliers d’extra-Européens supplémentaires sur notre sol, les peuples européens comprennent instinctivement la menace. Nous sommes certes dans une période transitoire où les reliquats de la gauche soixantuitarde disposent encore d’une immense influence culturelle et médiatique, mais elle s’estompe.

D’immigrationnistes patentés certains deviennent plus raisonnables, aussi surprenant que cela puisse paraître, on le constate même avec Mélenchon. Des personnes qui considéraient l’immigration comme un sujet secondaire appellent maintenant à la fermeture des frontières et parfois à l’inversion des flux migratoires. Les récentes déclarations fortes de ténors des « Républicains » en témoignent.

Cette évolution est lente et rapide à la fois, lente, car la situation est urgente, rapide, car il y a dix ans personne n’aurait pu imaginer les basculements politiques actuels. La Suède championne de la naïveté face à l’immigration voit aujourd’hui caracoler en tête des sondages un parti anti-immigration qui faisait moins de 10 % il y a deux ans à peine. En Suisse ce sont des lois qui appellent à la fin de l’immigration qui sont votées à travers des initiatives populaires. À l’est, le peuple est dans la rue pour refuser la submersion migratoire et l’islamisation qui en découle. Le Danemark ferme ses frontières. L’Allemagne tergiverse. Tout ceci alors que nous sommes encore dans la période émotionnelle du débat.

Quand viendra le jour de payer le prix fort pour ces clandestins venus par centaines de milliers et bientôt par millions, quand la cohabitation deviendra explosive, quand la liste des faits divers s’allongera sans cesse, nombreux seront les responsables politiques qui regretteront comme souvent de ne pas s’être occupés du problème plus tôt. Pour ne pas en arriver là, il faut dès aujourd’hui fermer les frontières extérieures de l’Europe et mettre en place une politique énergique de remigration.