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Certains voient dans les attentats la sanction de nos faiblesses et de notre décadence. De la même manière, le Grand Remplacement ne serait que la conséquence de notre « grand effacement » intellectuel. Tenter de freiner le Grand Remplacement ou de lutter contre le terrorisme par des moyens concrets serait donc pure perte de temps : il faudrait « remonter aux causes » plutôt que de « s’en prendre aux conséquences ».

Fermer les frontières est à la portée de n’importe quel État

Tout d’abord, les résistants identitaires ne négligent pas la réflexion sur les causes. Mais le combat politique, au service du bien commun, tend premièrement à écouter les plaintes de notre peuple, qui portent généralement sur des problèmes tangibles (insécurité, islamisation, dégradation du cadre de vie…) auxquels un militant honnête et intègre doit porter un grand intérêt. Nous envisageons la conquête du pouvoir, seul levier apte à résoudre les difficultés des Français, et il faut donc concevoir les outils que nous utiliserions pour soigner notre pays. On peut ergoter longtemps pour savoir quel réseau occulte manipule la France, mais cela ne fait pas avancer la situation de la jeune femme harcelée par la racaille sur la route du travail. Pour identifier les racines du terrorisme islamique et du Grand Remplacement, on peut invoquer la politique étrangère américaine, la guerre en Libye ou la crise économique dans les pays d’émigration. Mais qui détient la clef pour résoudre les maux du Moyen-Orient et de l’Afrique noire ? En revanche, fermer les frontières et les maintenir étanches, par des contrôles rigoureux et l’instauration de l’immigration zéro, est à la portée de n’importe quel État.

On peut vivre heureux en France à condition de s’en donner les moyens

Un État peut également expulser les imams islamistes et leurs plus chauds partisans ainsi que les détenus binationaux ou étrangers. Ces mesures de bon sens, qui touchent seulement les « conséquences » de malheurs plus profonds, n’en sont pas moins suffisantes pour ramener l’ordre et la paix. Il n’y a que des paresseux déguisés en théoriciens scrupuleux pour mépriser cette démarche humble et pragmatique. Persuadés que l’on peut vivre heureux en France à condition de s’en donner les moyens, les Identitaires ont publié en 2017 : 30 mesures pour une politique d’identité et de remigration.

La haine des islamistes ne trouve pas sa source dans notre faiblesse

Ensuite, pourquoi tant de haine de la part des islamistes ? Pourquoi tant de violence et d’intimidations quotidiennes de la part de la racaille ? Ce n’est pas parce que nous serions devenus « décadents » et faibles, même si le succès des sous-produits culturels les plus médiocres nous montre bien une certaine dégénérescence intellectuelle au sein des nôtres. S’ils nous détestent, ce n’est pas en raison de notre nihilisme moral, de l’esprit Charlie ou de la déchristianisation. C’est parce que nous sommes français. En effet, les attentats islamistes n’ont pas commencé en novembre 2015 au Bataclan. Les attaques de l’islam ont commencé en 711 au sud de l’Espagne, se sont prolongées en France avant le coup d’arrêt de 732, ont repris le siècle suivant en Provence tout en se démultipliant dans l’ancien empire romain d’Orient, à Constantinople, avant de toucher la Serbie, la Hongrie, la Bulgarie, Vienne à deux reprises et l’île de Malte jusqu’à la victoire chrétienne de Lépante. Le choc de civilisations entre le monde helléno-chrétien et musulman est très ancien. Les Francs du neuvième siècle étaient-ils Charlie ? Pas vraiment. Cela n’a pas empêché les Maures d’attaquer leurs domaines. Le conflit a toujours été présent entre ces deux mondes. L’attentat de Nice l’a rappelé : en frappant des fidèles au cœur d’une église, ils ont montré que la France, à leurs yeux, est un bloc. Orientaux et Africains ont une mentalité tribale : pour eux, la France est une tribu et depuis les croisés jusqu’aux boomers de gauche, c’est la même tribu qu’ils combattent, celle des kouffars, des infidèles blancs.

Militantisme exemplaire plutôt qu’autoflagellation

D’autre part, cela ne doit pas nous faire éluder nos faiblesses bien réelles : dévirilisation, addiction au consumérisme, dépendance aux réseaux sociaux, peur de la force, déconstruction des identités sexuelles et culturelles… Nos pathologies d’homme blanc sont nombreuses et nous désarment en face de la barbarie des immigrés issus de pays musulmans. Mais nommer les tares de la société française pour les éradiquer afin de redevenir des hommes et des femmes debout, ce n’est pas relativiser les attentats sous prétexte que nous « l’aurions bien mérité ». Faible, la société française l’est. Par l’exemple d’un activisme exigeant et toujours en éveil, nous voulons donner à notre peuple l’exemple d’une force capable de réveiller, dans le cœur de chaque Français, la flamme de Charles Martel, de saint Louis et de Jeanne d’Arc.

Clément Martin

Illustration : La Hongrie petit pays membre de l’Union européenne a réussi à fermer ses frontières et préserver son territoire de l’immigration non-européenne.

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