Comment répondre aux mensonges autour des attentats ?
1. Ils disent :
«Les terroristes islamistes sont des déséquilibrés/des fous».
2. Pourquoi le disent-ils :
Expliquer le terrorisme islamiste par la folie vise à empêcher le débat sur les causes religieuses, politiques ou historiques de ce phénomène. Cela permet également d’éluder les problèmes identitaires liés à l’immigration. Parfaitement rationnels et conscients de leurs actes, les djihadistes attaquent notre civilisation à dessein. Les cibles sont choisies minutieusement, les attaques sont planifiées et les risques encourus acceptés, voire même recherchés. Pour ces islamistes, la mort « en martyr » est un objectif afin d’accéder au paradis.
3. Pourquoi c’est faux :
- « Être déséquilibré n’a jamais empêché d’être djihadiste » David Thomson, spécialiste du djihadisme (Nice-Matin, 17/07/2016)
1. Ils disent :
« La réponse au djihadisme est la déradicalisation »
2. Pourquoi le disent-ils :
Le mythe de la « déradicalisation » permet à la classe politique d’éviter de prendre des mesures plus fortes, comme l’expulsion des islamistes et la mise en place d’une réelle politique de remigration. Ce fantasme propose une explication psychiatrique au djihad : s’ils sont fous, on peut les soigner. Or, on ne soigne pas ses ennemis, on les met hors d’état de nuire avant qu’ils ne passent à l’acte.
3. Pourquoi c’est faux :
La déradicalisation, dans les faits, constitue une vaste fumisterie. Deux exemples :
- « Dans le cadre d’un processus de déradicalisation, des détenus devaient caresser des hamsters en les regardant dans les yeux » (Le Canard Enchaîné, 30/03/2016).
- « L’idée, c’est d’aller chercher le petit garçon ou la petite fille au fond de la personne, en confectionnant un gâteau d’anniversaire d’enfance, par exemple » (Dounia Bouzar, Libération 20/02/2015). En février et mars 2016, deux jeunes filles ont été arrêtées alors qu’elles tentaient de rejoindre l’état islamique. Elles ne se connaissaient pas et étaient passées toutes deux par le centre de déradicalisation de Dounia Bouzar.