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« En l’espace d’une semaine, nous apprend BFMTV, le taux d’incidence des enfants de 6-10 ans a été multiplié par 2,5 et est désormais égal à 340 cas pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale pour les adultes s’établit à 191 (…) Les collégiens affichent eux aussi une incidence supérieure à la moyenne tous âges confondus, avec un taux de 208 chez les 11-14 ans »[1]. Le 23 novembre dernier, Jean-Michel Blanquer a annoncé que 6 000 classes étaient fermées dans le pays. Le ministre n’a pas précisé s’il s’agissait principalement de classes primaires, de collège ou de lycée. Pour rappel, il y a près de 286 000 classes d’école primaire[2]. C’est dire à quel point la fermeture de ces 6 000 classes est anecdotique. « Il va bien falloir se poser la question de la vaccination des enfants, affirme Jean-Michel Molina, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Louis (AP-HP). C’est aussi un moyen d’éviter que les petits transmettent à des personnes plus fragiles. »

Nous y sommes. La vaccination obligatoire des enfants sera l’un des grands débats à venir. Avec la loi contre le « séparatisme », qui touche aussi bien les foyers d’islamisme que les écoles indépendantes qui ne menacent pas l’ordre public, Emmanuel Macron et son gouvernement avaient déjà porté un coup dur aux libertés familiales. De la même manière, la possibilité pour des mineurs, à partir de 16 ans, de se faire vacciner contre le Covid-19 malgré l’avis de leurs parents, était une étape décisive. Les partisans de cette mesure ont parlé d’une décision émancipatrice.

Il faut séparer l’enfant de sa famille pour le soumettre plus efficacement aux « valeurs républicaines », c’est-à-dire, dans les faits, à l’Etat. Toutes ces mesures vont précisément dans le même sens : au nom de la liberté, briser le lien familial et intergénérationnel. Façonner une société mythique d’individus éclairés. Or, on voit bien tous les jours, avec les habitudes malsaines de port du masque en toutes circonstances par un grand nombre de collégiens, que la fameuse « liberté » masque une pénétration de l’esprit des jeunes par l’Etat.

La « liberté » est le concept le plus manipulé de l’histoire humaine. Dans toute communauté, et la famille – comme la nation – en est une, il y a une autorité qui doit être à la fois protectrice, régulatrice et stimulante pour ses membres. C’est le rôle des parents et des aînés à l’intérieur d’une famille. Sans respect de cet échelon familial, il n’y a plus de liberté pour les enfants. Sans sauvegarde de ces corps intermédiaires qui protègent le citoyen de l’Etat, jouant le rôle de filtre, il n’y a plus de liberté. Sans autorité locale, pas de liberté et un étatisme soviétoïde étouffant. Ne laissons pas les ennemis de l’idée communautaire, de la famille, de nos identités, s’accaparer la liberté. Militants de l’identité, défendons nos libertés !

Clément Martin

[1] 24 novembre 2021, https://www.bfmtv.com/sante/148-en-une-semaine-le-taux-d-incidence-explose-chez-les-6-10-ans_AV-202111240051.html

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_primaire_en_France

 

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