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Le 13 janvier dernier, près de 78 000 personnes (source ministère de l’Intérieur), dont un grand nombre de professeurs, ont manifesté contre la multiplication des protocoles sanitaires entrant en vigueur à l’école. Près de 39 % des enseignants de primaire et maternelle étaient en grève, pour 62 % de grévistes dans le secondaire (source France 24[1]). Mais quelles étaient leurs revendications ? Mettre un terme à la tyrannie sanitaire qui sévit dans les écoles ? Reprendre le travail dans des conditions normales ? Rien de tout ceci ! Mais plus de masques et (comme toujours) plus de moyens. Encore une fois, la corporation des professeurs démontre de façon éclatante sa soumission politique et sa passivité complice avec le pouvoir.

Les générations sacrifiées du Covid

Dans son rapport annuel 2021, le défenseur des droits Claire Hédon pointe le bilan dramatique engendré par les mesures sanitaires pour la santé (physique et mentale) des enfants. « Stress, angoisse, troubles alimentaires » sont parmi les plus représentés[2]. On pourrait également rajouter une autre pandémie, celle de l’obésité infantile, amplifiée par les confinements[3] : enfermés chez eux, des cohortes d’enfants sont victimes de surpoids… Alors même que l’obésité est un facteur de comorbidité du Covid-19 ! Ces conséquences néfastes touchent aussi les collégiens, lycées et les étudiants, surtout victimes d’une détérioration fulgurante de leur santé mentale[4] (+ 38 % de risques de développer des symptômes dépressifs que les adultes, un score en nette augmentation en 2020-2021).

À l’évidence, l’arsenal massif de mesures prises par le gouvernement (isolation, distanciation sociale, port du masque, cours en distanciel) sont pour large part responsables de cet état de fait. On serait alors en droit de penser que les professeurs seraient les premiers à se révolter de cette domestication à marche forcée de leurs élèves, qu’ils voient quasi-quotidiennement. Au contraire, leurs seules demandes consistent à tourner la vis un peu plus et à exiger que les sempiternels « moyens » de l’Éducation nationale soient suffisants pour appliquer les règles délirantes du gouvernement, sans jamais remettre celles-ci en question. Paradoxe des « profs », qui vomissent sur Emmanuel Macron et Jean-Michel Blanquer depuis le début de leur mandat, mais qui ne demandent qu’à pouvoir se plier à leurs règles et qui se déplaceront sans aucune hésitation pour voter LREM au second tour de la présidentielle à venir.

L’école, victime de l’ensauvagement

La parenthèse du Covid n’est pas la première à illustrer le masochisme des profs. Depuis des décennies déjà, l’immigration incontrôlée, les politiques multiculturelles combinées à la perte de l’autorité dans les classes ont conduit à un ensauvagement de l’école. Partout en France, les faits divers se multiplient – à Toulouse[5], Combs-la-Ville[6], Paris[7] – la liste est interminable… Et c’est à chaque fois la même histoire : des descendants de l’immigration agressent violemment des professeurs, et ceux-ci d’avoir recours à la grève ou à leur droit de retrait. Mais jamais ils ne font le choix de retirer leurs œillères et de constater le réel : sans l’arrêt de la politique d’immigration folle que subit la France depuis le regroupement familial, la violence à l’école ne fera qu’augmenter. À chaque fois, ces actes d’humiliation et de brutalité ont pour seul effet de radicaliser la croyance aveugle des enseignants français dans le multiculturalisme, le sans-frontiérisme et le culte du métissage. Même la décapitation de Samuel Paty par un islamiste n’a pas suffi à les sortir de leur gauchisme primaire.

Le constat s’impose donc : malgré leurs refrains révolutionnaires, les profs sont en réalité la corporation la plus conservatrice de la société française. Fanatiquement loyaux au pouvoir en place et à l’idéologie dominante, ils ne parlent à leurs élèves d’ « esprit critique » et d’ « émancipation » que pour dissimuler leur propre soumission intégrale. Il est du devoir de chaque Français identitaire de souhaiter que ses compatriotes n’aient plus jamais à subir la barbarie du « vivre-ensemble » et la tyrannie en général. Mais la question se pose : peut-on venir en aide à ceux qui ne veulent pas s’aider eux-mêmes ?

Clément Martin

[1] https://www.france24.com/fr/france/20220113-face-%C3%A0-la-valse-des-protocoles-covid-19-la-gr%C3%A8ve-des-enseignants-s-annonce-tr%C3%A8s-suivie

[2] https://www.vie-publique.fr/rapport/278002-les-effets-de-la-crise-du-covid-19-sur-enfants-et-jeunesse

[3] https://www.tdg.ch/apres-le-covid-une-pandemie-dobesite-menace-les-enfants-195621485001

[4] https://www.oecd.org/coronavirus/policy-responses/preserver-la-sante-mentale-des-jeunes-pendant-la-crise-du-covid-19-dbcb04f5/

[5] https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-profs-lycee-mirail-font-valoir-droit-retrait-apres-agression-cpe_15321069.html

[6] https://www.lexpress.fr/education/les-violences-et-agressions-contre-les-enseignants-et-le-milieu-scolaire_1842154.html

[7] https://www.journaldesfemmes.fr/societe/actu/2762173-prof-agressee-eleve-lycee-montaigne-paris/

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