Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

À New-York, l’adoucissement des lois contre le vol à l’étalage provoque une explosion de violence. Les pharmacies ont été particulièrement touchées par cette vague, des produits de première nécessité sont totalement absents des rayons : dentifrice, nettoyant pour le visage, désinfectant, etc. « Ça ressemble au tiers monde », déclare un habitant de Manhattan au New York Post. Selon le commissaire de police de New York, Dermot Shea, la cause de cette insécurité est à rechercher dans la législation de l’année dernière, qui a éliminé la caution et détention provisoire pour différents crimes non violents. De nombreux voleurs sont donc en liberté, comme cette personne qui a été arrêtée 46 fois pour vol au détail en 2021.

Ces mesures, évidemment liées au contexte post-Black Lives Matter et à l’élection de Joe Biden, sont évidemment du pain béni pour tous les délinquants qui pullulent dans les grandes métropoles multiraciales. Leurs conséquences nous montrent une fois de plus qu’il ne faut absolument rien lâcher sur la sévérité due aux criminels. Dans une vision marxiste irénique, le vol est nécessairement la manifestation d’une faiblesse que l’on devrait prendre en pitié. Le vol serait, ainsi, le moyen de survie du pauvre. Les faits, là aussi, démentent l’idéologie : la plupart des produits volés à New York se sont retrouvés sur le site Amazon.

La réponse à la pauvreté ne peut être l’autorisation, voire la bénédiction, donnée au vol. La satisfaction du pauvre ne se trouve pas dans l’abolition de la propriété privée… Le pauvre, celui qui travaille dur en vivant modestement, se retrouve aussi à l’intérieur du comptoir. Il est la première victime de ces truandages.

Face à l’insécurité, l’indulgence ne paie jamais. Les gauchistes invoquent la « prévention » comme alternative à la « répression ». C’est oublier un principe éducatif de base, qui vaut aussi bien pour les enfants que pour les adultes : une faute doit toujours être sanctionnée, sous peine d’affaiblir considérablement l’autorité et, aux yeux de ceux qui y sont soumis, la légitimité de ses décisions.

La véritable prévention ne consiste pas à laisser dépouiller les braves gens mais à promouvoir, par tous les moyens (à l’école, dans la culture, les médias, les associations sportives, le périscolaire, etc.), une morale exigeante du respect, avec sanction systématique à la clef.

La prévention, comme son nom l’indique, agit à la source. Mais lorsque la rivière est en crue, on doit agir concrètement en consolidant la rive et en prenant des mesures d’endiguement. C’est l’urgence.

Clément Martin

Voir les commentairesClose Comments

Leave a comment

0.0/5