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L’ONG reprend la mer et son bateau est encore plus grand que ceux précédemment affrétés. Le fait que leur mission s’annonce très compliquée grâce à la politique déterminée de Salvini et au refus de plus en plus marqué de l’immigration par les Européens n’y change rien. Ce sont encore des centaines de milliers d’euros qui vont s’ajouter aux millions déjà engloutis par SOS Méditerranée dans leurs campagnes au large de la Libye. Comment expliquer cet acharnement ?

L’humanitaire détourné au profit de l’idéologie

Nombre de volontaires et de donateurs agissent et donnent certainement en toute bonne foi, pensant sauver des vies. Néanmoins, il y a tout de même en arrière-plan un désir, conscient ou pas, d’accueillir voire d’importer massivement des migrants en Europe quoi qu’il en coûte. Les morts en mer, causées par le trafic, et les dangers rencontrés sur la route ou dans les camps de migrants et de réfugiés sont évitables. Et c’est là où s’arrête l’humanisme des ONG : elles refusent de faire dans les pays d’origine un travail pour décourager l’immigration illégale. Cela leur demanderait pourtant pas plus d’efforts et de moyens que leurs « opérations » en mer.

Ils créent des problèmes mais n’en résolvent aucun

Tout le monde est d’accord pour dire que les migrants rêvent d’un Eldorado européen qui n’existe pas. Force est de constater que l’émigration massive d’Africains n’a résolu aucun problème de l’Afrique, tout en créant de nouveaux en Europe. Ceux qui partent sont de toute manière remplacés très rapidement par la natalité galopante de leur pays d’origine. Qui peut penser que nous sommes ici témoins d’une solution politique viable ? Et si certains ont pu réussir la traversée et sont accueillis par les pays européens, qu’est-ce qui moralement empêcherait tous les autres volontaires – très nombreux – de venir également ? Le chantage à la prétendue « urgence » du sauvetage prépare en réalité le terrain à une autoroute migratoire.

Il faut agir sur les lieux de départ de l’immigration

Un humanitaire conséquent agirait sur les lieux de départ. Des campagnes dans les principaux pays d’émigration qui informeraient sur la fermeture des routes migratoires, sur les dangers du voyage et sur la nature criminelle des réseaux de passeurs devraient être la priorité des ONG si vraiment elles cherchaient à sauver des vies. Au lieu de cela, elles préfèrent engloutir des millions d’euros en assurant le service après-vente des passeurs. La diversité à tout prix et le plus rapidement possible, voici ce qui semble être l’horizon indépassable des pseudo-humanitaires. Peu importe le prix que les Africains devront payer pour que leur rêve de société arc-en-ciel devienne réalité en en Europe.

Jean-David Cattin

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