Sibeth Ndiaye a été nommée porte-parole du gouvernement d’Edouard Philippe le 31 mars 2019. Omniprésente dans les médias, il ne se passe plus une journée sans qu’une de ses boulettes ne vienne saturer les réseaux sociaux. Une autre personnalité avec le même palmarès aurait été remerciée depuis longtemps. Pas elle. Pourquoi ?
Une trajectoire marquée à gauche
Née au Sénégal, cette jeune africaine possède la nationalité française depuis sa naturalisation en juin 2016. Engagée à l’UNEF, elle avait adhéré au Parti socialiste en réaction à l’accession de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle de 2002. Elle s’inscrivait dans le courant de la gauche libérale, incarnée à l’époque par Dominique Strauss-Kahn.
Durant la campagne présidentielle de 2017, elle rejoint Emmanuel Macron et devient responsable de ses relations presse. Puis, elle remplace Benjamin Griveaux, un « techno blanc », en tant que porte-parole du gouvernement.
Sa nomination est symbolique du Grand Remplacement
Son arrivée auprès d’Edouard Philippe révèle le vide de la Macronie. Après la crise des Gilets jaunes et l’effondrement de la popularité d’Emmanuel Macron, les candidats ne se bousculaient pas pour entrer au gouvernement. Le cafouillage autour de la succession de Gérard Collomb est encore dans toutes les mémoires. Mais Sibeth Ndiaye est une arriviste. Loin de fuir ce marigot, elle y a vu une opportunité à saisir.
Les raisons de son accession au gouvernement
Rien ne la destinait à cela. Son précédent poste « relations presse » était certes très politique, mais sans rapport avec les compétences nécessaires pour devenir porte-parole. Elle ne doit sa promotion qu’à sa servilité envers le Président de la République et surtout, à une forme de discrimination positive. Même si personne à LREM n’ose l’avouer…
La ficelle est tout de même assez grosse. Critiquer Sibeth Ndiaye, c’est s’exposer à être accusé de racisme en retour. Elle est la caution multiculturaliste et « inclusive ». Elle-même n’hésite pas à censurer les sujets tabous en usant de cet argument éculé.
Dès qu’il était devenu visible de tous que les banlieues ne respectaient pas le confinement, elle a aussitôt dégainé la rhétorique antiraciste pour faire taire toute réaction.
Comme de nombreuses vedettes issues de l’immigration, ce n’est pas grâce à son talent qu’elle occupe sa position. Elle ne doit ce statut et son maintien – malgré les polémiques à répétition – qu’à son origine ethnique. Mais ce « privilège diversité » ne suffit pas à masquer son incompétence flagrante. Pour le moment, sa couleur de peau continue de la protéger. Jusqu’à quand ?
Clément Martin