Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Le rodéo urbain est devenu une pratique largement répandue dans la France du xxie siècle. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’habiter une grande ville pour en prendre connaissance, étant donné les innombrables faits divers qui, de façon plus ou moins directe, impliquent cet exercice.

Rappelons tout de même de quoi il s’agit : des jeunes issus de l’immigration (essentiellement maghrébine) enfourchent leurs deux-roues (parfois, ils préfèrent la voiture à la moto) et décident de rouler à des vitesses délirantes dans les rues de la ville, multipliant les figures (roues arrière, dérapages). Pratiqué seul ou à plusieurs, l’exercice a déjà coûté la vie à plusieurs Français[1] et s’est soldé par des blessures graves pour un enfant de 5 ans[2].

Un cadeau multiculturel

Lorsque cette pratique a commencé à se répandre, des riverains marseillais exaspérés par le bruit et le danger qui découlaient de cette pratique ont décidé de s’organiser pour mettre en lumière l’inaction de l’État. En 2020, après 8 ans de combat juridique, ils ont gagné gain de cause[3]. Entre temps, l’appareil législatif a dû s’adapter à cette nouvelle pépite culturelle issue de l’échange des civilisations, puisqu’en 2018, une loi renforçant les moyens de lutte contre les rodéos urbains a vu le jour[4]. Cela n’a pas empêché cette tradition exotique de s’exporter dans toutes les grandes villes de France et dans un nombre toujours plus important de petites et moyennes communes du pays.

L’enjeu de la lutte contre les rodéos urbains n’est pas seulement celui des nuisances : si celles-ci sont bien réelles, il s’agit également d’une véritable question de sécurité. Permettre à des groupements de délinquants en puissance de dévaler à pleine vitesse et en exécutant des figures qui risquent de leur faire perdre le contrôle de leur véhicule est évidemment une invitation à voir s’accumuler les blessés et les morts dans les années à venir. Sous le règne de l’invasion migratoire, le seul progrès social observable, c’est celui des nouvelles formes de l’insécurité qui pourrit la vie des Français.

Barbares du quotidien et « socialement proches »

La période de confinement de l’année 2020 a vu un pic dans la fréquence de ces rodéos urbains. Tout comme cette parenthèse de cloisonnement a coïncidé avec un été meurtrier particulièrement violent. Sans possibilité de retourner au bled pendant les vacances estivales, bon nombre de ces « jeunes » se sont passé les nerfs sur les autochtones français. Dans le cas des cavalcades motorisées, la raison est similaire : avec la fermeture des écoles et la baisse de l’activité économique s’est produit ce regain d’intérêt pour les divertissements collectifs dangereux. On voit là que la société multiculturelle française est une poudrière permanente : sans les distractions qui permettent de réduire la part de leur temps consacré à la nuisance totale, les descendants de l’immigration traitent notre patrie comme un terrain de jeu sur lequel tout est permis. En d’autres termes, leur ennui, c’est notre condamnation à subir leur violence.

Sans surprise aucune, une partie de la gauche a accueilli les rodéos urbains comme la manifestation d’une sous-culture riche et vibrante des « quartiers populaires ». À l’occasion du Festival de Cannes, la réalisatrice Lola Quivoron a présenté son film Rodeo, une fiction prenant place dans l’univers du « cross-bitume ». Elle explique, dans une démonstration teintée de fascination exotique et d’assimilation à l’envers, que « les accidents, ils sont souvent causés par les flics, qui prennent en chasse, qui poussent les riders vers la mort »[5]. Nul doute que le jury sera séduit par ce commentaire social subversif et subventionné.

Le rodéo urbain, tout comme le jeu de la claque ou le « bolossage » gratuit du quotidien démontre que la soumission des Français face à la violence est une impasse. Refuser de combattre, c’est encourager la soif de sang de l’ennemi. Reculer n’est plus possible. Se dissimuler est une chimère. Si les Français refusent d’admettre qu’à l’évidence, « on est chez nous », ils finiront bien vite par comprendre que désormais la France, « elle est à eux ».

Clément Martin

[1] https://www.lefigaro.fr/faits-divers/amiens-une-jeune-femme-de-21-ans-tuee-lors-d-un-rodeo-sauvage-20210717

[2] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/vaulx-en-velin-un-enfant-de-cinq-ans-grievement-blesse-par-un-motard-lors-d-un-rodeo-20200625

[3] https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/08/20/a-marseille-l-etat-condamne-pour-son-inaction-face-aux-rodeos-urbains_6049439_1653578.html

[4] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000037284442

[5] https://twitter.com/KonbiniFr/status/1528315985240784897

Voir les commentairesClose Comments

Leave a comment

0.0/5