Le gouvernement socialiste met une nouvelle fois le peuple français en danger. Pour parer au problème de la jungle de Calais et des autres campements sauvages de clandestins, Bernard Cazeneuve a annoncé leur dissémination sur tout le territoire français. L’ironie veut que cette annonce soit intervenue seulement quelques jours avant le retrait par Angela Merkel de son projet de « quotas » de « migrants », devant le refus de plusieurs pays européens de les accueillir. Les membres du pacte de Visegrád (Hongrie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie) notamment ont opposé un refus net à la chancelière allemande, témoins de ce que l’immigration non-européenne a eu comme conséquences négatives chez leurs voisins de l’ouest.
Si les « jungles » ou la concentration dans les banlieues des clandestins et de l’immigration non-européenne ont montré tout ce qu’elles généraient d’explosif, leur dissémination en campagne n’en est pas pour autant la solution miracle. Celle-ci va créer des situations où des clandestins majoritairement jeunes et masculins vont arriver en grand nombre dans des villages ou des villes vieillissantes. Il n’y a pas besoin d’être devin pour imaginer tous les problèmes que cette situation va induire dans des régions souvent dépourvues de services publics et notamment d’effectifs de police suffisants.
On dirait que Bernard Cazeneuve souhaite mettre à l’épreuve toutes les capacités de patience et de tolérance du peuple français jusqu’au point de rupture plutôt que de prendre les mesures qui permettraient de tarir le flux migratoire.
Cet aveuglement idéologique aura de graves répercussions sur la sécurité des Français, mais aussi pour leur identité. Bernard Cazeneuve se fait ainsi complice des futurs crimes qui ne manqueront pas d’être commis ainsi que de l’islamisation et de la tiers-mondisation de la société française. Il semblerait que les Français n’aient plus le droit de vivre en paix, chez eux, sans avoir l’impression de changer de continent en descendant dans la rue.
Il faut forcer le gouvernement français à prendre les mesures nécessaires pour mettre en place le renvoi de ceux qui se sont introduits illégalement en France. C’est aussi l’Europe qu’il faut forcer à défendre ses frontières. Les pays de départ doivent se voir obligés d’accepter le rapatriement leurs ressortissants, si nécessaire en menaçant de suspendre l’aide au développement qui leur est versée, et même s’il le faut, en exerçant sur eux des mesures de rétorsions économiques.
FRONTEX, l’agence européenne censée lutter contre l’immigration illégale, dispose d’un budget de 115 millions d’euros[1] quand le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis est doté de plus de 13 milliards de dollars[2], soit 100 fois plus. Il est donc évident qu’à ce jour, il n’existe pas de réelle volonté de protéger les frontières extérieures de l’Europe. L’idée d’un véritable corps de gardes-frontières européen doit être soutenue et tous les pays d’Europe doivent mutualiser leurs moyens pour démanteler les réseaux de passeurs et refouler les embarcations de « clandestins ». Et il faut le faire malgré la CEDH et malgré les traités internationaux ; aujourd’hui c’est la survie de la civilisation européenne et la sécurité des peuples d’Europe qui est en jeu. Les condamnations des cours de justice internationales doivent être ignorées et les traités dénoncés, s’il le faut.
Mais avant cela, c’est le peuple français, le petit peuple de la France périurbaine et des campagnes, trop souvent ignoré, trop souvent maltraité, qui doit exprimer sa colère et son refus. Il doit s’organiser et faire entendre à ses élus et ses préfets son refus de subir l’immigration massive que Bernard Cazeneuve et le gouvernement socialiste souhaitent lui imposer.
Jean-David Cattin
[1] http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/04/20/20002-20150420ARTFIG00183-comment-est-financee-la-securite-aux-frontieres-de-l-europe.php
[2] https://www.cbp.gov/sites/default/files/assets/documents/2016-May/summary-performance-financial-info-2015.pdf