Le 2 décembre, le collectif d’extrême-gauche « Sleeping Giants » a lancé une vaste offensive avec le hashtag #opVA à destination de tous les annonceurs présents sur le site web de Valeurs Actuelles. Ceci dans le but de les informer de qui ils financent : « Cela fait maintenant quelques années que Valeurs Actuelles a quitté la simple ligne politique très, très à droite, pour s’embourber de plus en plus dans le discours purement idéologique, intolérant, anxiogène, complotiste et victimaire, qu’on croyait l’apanage des blogs les plus nauséabonds de l’Internet de la haine », peut-on lire dans un texte diffusé par le collectif jeudi sur son compte Twitter.
Le groupuscule « Sleeping Giants » veut interdire la liberté d’expression
Leur objectif est clair : faire pression sur le financement de Valeurs Actuelles via la publicité pour couler cet hebdomadaire. Rappelons qu’en 2015, ce même collectif s’était déjà illustré en organisant une campagne de pression contre Génération Identitaire afin de lui couper l’accès à ses sources de financement.
Un événement imprévu a tout chamboulé
Mais cette fois, tout ne s’est pas passé comme prévu. Alors que la droite et une grande partie des acteurs institutionnels (entreprises, grandes marques, etc.) ont eu l’habitude de courber l’échine face aux harcèlements des tenants du politiquement correct, une riposte s’est organisée.
Valeurs Actuelles a ainsi créé « Le Mur de la Honte » en affichant les noms de nombreux annonceurs ayant cédé aux injonctions des Sleeping Giants. Cette réplique a rapidement porté ses fruits : Red by SFR et Frichti, après avoir initialement décidé de boycotter Valeurs Actuelles ont finalement renoncé. Dans les médias, plusieurs journalistes ont apporté leur soutien au journal attaqué (Carole Barjon dans l’Obs, Jérôme Béglé du Point, etc) et enfin, un compte Twitter « Watching Giants » a vu le jour, reposant sur le même mode d’action mais souhaitant défendre les “consommateurs patriotes”. Le succès est d’ores et déjà au rendez-vous avec plus de 5 000 abonnés au compteur.
Quelle conclusion en tirer ?
La leçon à retenir de cet épisode est simple : il n’y a pas de fatalité. Nos opposants ne sont forts que de notre faiblesse. Avec un minimum d’organisation et de volonté, il est possible de faire reculer nos ennemis et parfois même de les faire plier. Mais avant tout, nous devons passer à l’acte. Celui qui agit se rend toujours maître de celui qui ne fait que penser. Au IVe siècle avant notre ère, Aristote nous avait déjà indiqué le chemin à suivre : « La politique a pour fin, non pas la connaissance, mais l’action » (֤Éthique à Nicomaque). Il ne tient qu’à nous de renverser la vapeur. Agissons !
Clément Martin