Sisco, août 2016. Une bande de Maghrébins s’en prend à des touristes et à des jeunes du village dans une crique. En quelques minutes, les hommes du village descendent et corrigent les agresseurs. La moyenne d’âge des villageois ? La quarantaine, à vue de nez. Le lendemain, la cité où habite la famille maghrébine reçoit la visite d’un groupe de Corses. Pas des gamins de 18-20 ans, mais là aussi, des pères de famille virulents et déterminés qui en imposent physiquement, la bande du quartier ne devant son salut qu’à l’intervention des gendarmes mobiles.
La Courneuve. 29 avril 2016 (les faits ne seront relatés que dans le journal « le Parisien » du 2 septembre). Vers 2h du matin, trois hommes stationnent dans une camionnette dans un parking. Ils attendent une proie d’origine asiatique qu’ils pourraient agresser et dépouiller. Prévenus via internet par un habitant du quartier, sept Chinois leur tombent alors dessus. L’une des racailles est durement molestée. Selon Le Parisien, « la plupart sont des commerçants de La Courneuve, pères de famille, tous inconnus de la justice ».
Dans cette France multiculturelle où la racaille avance partout, chaque jour, ces pères de famille corses et asiatiques ont compris que le rapport de force était permanent et que chaque action nécessitait une réaction. Quand le comprendrons-nous, nous les Français du continent ?
A chaque fait divers où des racailles agressent, violent ou tuent, beaucoup s’étonnent – à juste titre – de l’absence totale de réaction populaire d’auto-défense. Or, les exemples de Sisco ou de la Courneuve le montrent, ce type de mobilisation repose essentiellement sur la présence en première ligne des pères de familles.
Que les féministes le veuillent ou non, le père reste aujourd’hui le protecteur de sa famille. Or, une communauté populaire est d’abord un ensemble de familles, un regroupement de « clans familiaux ». En défendant sa communauté, le père défend ses voisins mais aussi sa femme et ses enfants.
Malheureusement, en France, les pères de famille n’accomplissent plus leur rôle social, celui de gardien de leur famille et de leur communauté, celles des Français. Le restaurateur du Cénacle à Tremblay, contraint de fermer son commerce et dont la fille s’est faite menacer de mort parce que son père a refusé de servir deux femmes voilées dans son établissement, pourra en témoigner. L’isolement et l’individualisme : là est bien le nœud du problème.
Cette absence est d’autant plus regrettable qu’aux yeux de l’opinion, un groupe mené par des pères de famille sera toujours plus respecté et plus rassembleur qu’une bande de jeunes lycéens et étudiants, jugés par nature immatures (bien souvent à tort), fussent-ils animés des meilleurs intentions.
Rien que dans le milieu militant, les exemples des pères de famille qui ont renoncé, se sont coupés de toute communauté, sont malheureusement nombreux. Au sens plus large, les pères aujourd’hui pensent qu’il ne faut surtout pas prendre de risques, qu’ils mettent en danger leur famille en agissant. Ils pensent que se mobiliser, c’est d’abord s’exposer. C’est pourtant tout l’inverse, car c’est en restant seul, en coupant sa branche familiale de l’arbre communautaire, que l’on met réellement sa famille en danger. En acceptant sans réagir que son voisin se fasse agresser ou que des bandes de racailles commencent à traîner dans son quartier, on s’isole et on devient soi-même une proie. Et dans cette situation, quand la situation devient trop tendue, on déménage et on finit par toujours reculer un peu plus.
Mais que faire quand on a entre 30 et 50 ans, un travail, une femme et des enfants à nourrir ? La question n’est pas d’arrêter ou non le militantisme, mais de comprendre qu’on ne milite pas à 40 ans, avec une femme et des enfants, comme on a milité à 20. L’engagement peut prendre de nombreuses formes, et notamment celle consistant à s’investir pour fonder une communauté de pères de famille dans son quartier ou son village.
Les écoles, les associations, le sport, les commerces, les comités de quartier, les « voisins vigilants », la paroisse (si on est catholique)… comptent parmi les nombreuses structures (qu’elles soient pré-existantes ou à créer soi-même) où le champ d’action est possible pour créer un groupe de pères de familles soudés. Avec un discours simple et de bon sens à tenir : face à la racaille près de chez soi, celle qui menace nos femmes et nos enfants, s’isoler est dangereux, se réunir est nécessaire. On ne déménagera pas car on ne recule plus.
En tant que pères de familles identitaires, que l’on soit actifs ou anciens actifs, le rôle de fers de lance de ces communautés à fonder nous revient naturellement. Car comment peut-on prétendre reconquérir un pays quand nous ne sommes pas capables de protéger un quartier ? De ne serait-ce qu’avoir quelques rues où nos enfants pourraient jouer le soir sans que nous nous inquiétions pour eux ? Quelques villes ou villages affectés par l’immigration mais où nos femmes pourraient se promener seules sans être importunées par des insultes ou même de « simples » regards intimidants ?
Bien souvent, une simple bande peut pourrir la vie de tout un quartier. Un groupe de pères de famille mobilisés et motivés suffit pour les mettre au pas. Partout en France, les racailles ont créé ce que certains américains appellent des « no go zones ». A nous, les pères de famille français, de créer des « no go zone » pour les racailles. Battons-nous pour les nôtres, pour nos femmes et nos enfants mais aussi pour ceux de notre voisin. Regroupons-nous : la reconquête commence en bas de chez nous.
Cyril Raul