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En octobre dernier, une étudiante marocaine a été poignardée pour avoir refusé un acte sexuel. Son agresseur, jugé irresponsable pour schizophrénie, échappera certainement à toute condamnation. Mike Razafimahatratra, auteur des faits, est réunionnais. Le fait que ce meurtre ait eu lieu à Amiens, la « petite Venise du nord » qui s’est illustrée pendant la guerre de Cent ans, donne une tonalité particulière à ce drame. Un extra-Européen mentalement déficient assassine une pieuse musulmane dans l’une des plus anciennes villes de France, joyau architectural symbole du génie français.

Ce fait « divers » ne l’est pas tant que cela, il indique dans quelle mesure notre pays est le terrain de jeu des extra-Européens qui le traversent avec indifférence. Le Grand remplacement nous promet une France où l’on ne protestera même plus contre le racisme anti-blanc, dans l’hypothèse où les Blancs disparaîtraient, mais contre la sauvagerie criminelle ordinaire. Le combat identitaire peut-il ainsi mourir avec la disparition de tout un peuple ?

Cette menace qui plane sur nous est le plus grand défi auquel nous devons répondre. Cette situation inédite explique largement le succès d’Eric Zemmour, qui a fait du Grand remplacement son principal cheval de bataille. Il est impératif de regarder l’ensemble des thèmes politiques à la mesure de cette interrogation : en quoi cela impactera-t-il l’existence des Français ? Que faire pour la garantir ?

Etrangers dans notre propre pays, les Français risquent, c’est le comble, de disparaître des sujets de préoccupation dès lors que le Grand remplacement donnera lieu à des meurtres d’abord inter-ethniques. Il faut marteler, plus que jamais, que le « racisme » est l’enfant naturel du multiculturalisme. Une société multiculturelle mais aussi névrosée. Car la mort de cette Marocaine est également le fruit d’un échec de compréhension culturelle renforcé par l’incapacité d’un grand nombre d’extra-Européens à assumer la frustration.

Ce phénomène touchant par ailleurs les Français à la faveur du consumérisme ambiant, il ne s’agit pas seulement de sauvegarder la substance physique de la France mais aussi son équilibre mental. Défendre notre peuple doit se faire dans toutes les composantes de ce dernier. Il y aura une éducation morale à refaire, avec les mêmes moyens que l’on déploie aujourd’hui contre les « discriminations » ou l’insécurité routière. Relever un peuple signifie utiliser tous les moyens d’influence culturelle pour lui redonner la mémoire de lui-même.

Redevenir maîtres chez nous, c’est aussi redevenir maîtres de soi. Le thème de la fierté identitaire n’est pas un kyste indigéniste, un fruit pourri du wokisme, c’est un besoin. L’identité est tout ce qui reste à un peuple qui est sorti de l’histoire. Pour y entrer à nouveau, il faudra valoriser cet enracinement et le faire rayonner à nouveau.

Clément Martin

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