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Trois phénomènes récents et graves concourent à déposséder les Français de leurs villes.

D’une part, la progression électorale d’EELV dans les villes, conséquence de la gentrification, soit l’embourgeoisement urbain aux dépens des classes moyennes intermédiaires et inférieures. En d’autres termes, la « boboïsation ». Développement de l’écriture incluse (agglomération de Nantes, site « Oui » de la SNCF…), noms de rue donnés à des anciens combattants d’Afrique ou à des figures actuelles de l’antiracisme, chasse aux automobilistes : ces mesures mettent à la marge les Français « d’avant », commerçants, buralistes et artisans, forcément coupables d’avoir voté à droite ou de représenter le privilège blanc. Ils seront encore plus chassés des villes avec l’accueil croissant des immigrés clandestins, proposition qui fait partie du starter pack du marxisme culturel, carburant idéologique de la nouvelle gauche à vitrine écologiste.

D’autre part, l’ultra-violence immigrée qui défigure chaque jour notre pays, de plus en plus gravement depuis l’explosion de cet été : règlements de compte à Dijon, razzias à Châteaubriant, meurtres d’Axelle Dorier et de Philippe Monguillot… Les racailles ont bien compris qu’il n’y avait plus d’État en France, à part lorsqu’il s’agit d’aligner une rangée de policiers en armes pour contrôler le port du masque à l’entrée de l’école. Ces violences continueront, l’impunité qui accompagne les événements de ces derniers mois est le signal du pillage. Les Français sont seulement tolérés comme cheptel.

Enfin, la tyrannie sanitaire. Avec le port du masque généralisé, le balisage au sol, la distance physique imposée, les circulations à sens unique dans les espaces clos, l’interdiction des rassemblements et les fermetures de bars-restaurants, les Français doivent désormais obéir à quantité de règles qui assassinent la sociabilité de quartier, détricotent le lien social et habituent chacun à se déplacer d’un point A au point B sans autre objectif que de consommer. Les mesures dites sanitaires de gestion de « crise » ont bien fait réaliser aux Français que l’État est le seul propriétaire de l’espace public et qu’il peut en déterminer l’usage comme bon lui semble au mépris de toute habitude enracinée, de toute coutume sociale. Ce qui, au passage, indique bien que l’État, bien qu’il en ait manifestement les moyens, ne souhaite pas en finir avec l’ensauvagement.

D’autres phénomènes plus anciens excluent le Français des villes, à l’instar des grandes surfaces (dont la France est championne dans l’UE), qui font disparaître le petit commerce et les travailleurs indépendants, transformant les villages et les quartiers résidentiels en zones-dortoirs, et les centres-villes en déserts.

Quel constat s’impose ? D’abord que les Français, comme beaucoup d’autres Européens ne peuvent résister aux brimades quotidiennes de l’État parce qu’ils vivent dans des quartiers où personne ne se connaît. Les familles sont explosées sur le territoire français pour les études ou le travail et cette absence d’identité clanique locale, de communauté de quartier, empêchent l’émergence spontanée d’une autodéfense collective. Le déracinement est donc la condition sine qua non du pouvoir de l’État et des racailles sur nos vies. Parce que nous sommes déracinés, nous avons perdu nos libertés. La liberté ne peut donc exister qu’à l’intérieur d’un espace à forte identité. L’identité est synonyme de liberté ! Alors, que faire ? Ne rien lâcher, en ville, pour montrer qu’il y aura toujours une résistance à cet Etat qui ne protège plus sa population, est évidemment nécessaire. Parallèlement, sans contradiction avec l’objectif précédent, il faut développer des stratégies de résilience communautaire dans des espaces abandonnés, à reconquérir, et y susciter une économie qui nourrit ses membres ou une partie conséquente. Cela ne pourra se faire qu’à la campagne. Des pionniers doivent d’ores et déjà en prendre le chemin. Dans toute guerre, il y a une avant-garde et une arrière-garde : les deux positions ne se contredisent pas, elles sont complémentaires. Il s’agit de garder à l’esprit que pour perdurer, notre idéal doit s’incarner dans des familles où les enfants sont heureux de grandir au cœur d’un terroir préservé. C’est pourquoi il est impératif de reconquérir nos campagnes et d’en faire nos ZID : Zones Identitaires à Défendre.

Clément Martin

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