Comment répondre aux mensonges autour des attentats ?
1. Ils disent :
«La plupart des djihadistes sont des convertis».
2. Pourquoi le disent-ils :
Cette thèse colportée notamment par Dounia Bouzar* vise à disculper la communauté musulmane tout en culpabilisant les Français de souche. Cet argument sert à occulter le lien entre immigration et islamisme. En effet, Dounia Bouzar affirme que les familles qui l’ont contactée sont à 70% athées et à 80% sans liens récents avec l’immigration (Libération, 14/09/2014).
* Le CPDSI (Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’islam), association crée par Dounia Bouzar dans le but officiel de «déradicaliser» les djihadistes a reçu plus de 900 000 euros de subventions publiques en 18 mois (le JDD, 20/12/2015).
3. Pourquoi c’est faux :
Les djihadistes sont en majorité issus de l’immigration :
Les individus ou les familles qui ont contacté Dounia Bouzar l’ont fait sur la base du volontariat. La faiblesse numérique de l’échantillon et sa non-représentativité empêchent d’en tirer des conclusions pour l’ensemble des personnes concernées par le djihad. En revanche, on observe qu’en effet, très peu de familles d’origine immigrée, catégorie pourtant sur-représentée chez les djihadistes réels, ont pris soin de la contacter.
Les djihadistes sont «une population jeune et hétérogène, majoritairement issue de familles immigrées mais comportant une part importante de convertis (20%)» (Huffingzton Post, 17/11/2014).
Les noms des terroristes sont édifiants : Sid Ahmed Ghlam, Ayoub El-Khazzani, Mohammed Lahouaiej Bouhlel, Abdelhamid Abaaoud, Adel Kermiche, Mohammed Merah, les frères Abdeslam, les frères Kouachi, Amedy Coulibaly, Larossi Abballa.
Au cours des 20 dernières années, AUCUN FRANÇAIS de souche n’a perpétré un attentat islamiste sur le sol français.
Les convertis sont très souvent d’origine africaine :
«Une grande partie des «convertis» ayant opté pour le salafisme, et le djihadisme, sont souvent des Français originaires des territoires d’Outre-Mer, principalement des Antilles, ou des descendants d’immigrés africains de tradition chrétienne» (Romain Caillet, spécialiste de l’islamisme, Huffington Post 25/03/2014).
Les convertis français de souche ne deviennent pas islamistes en raison d’internet ; ils proviennent de quartiers à la population majoritairement immigrée et/ou fréquentent des mosquées :
Le premier département touché par les départs pour l’Etat islamique est la Seine-Saint-Denis, le seul à ne pas l’être est la Creuse. Ce n’est naturellement pas un hasard. Quant à Maxime Hauchard, rare cas de djihadiste français de souche, il est issu de la campagne normande et fréquentait la mosquée d’Elbeuf, lieu de rencontre de plusieurs candidats au djihad.
Les cas d’islamistes français de souche sont avant tout révélateurs d’un phénomène d’assimilation à l’envers.
Vivant dans un environnement islamisé par l’immigration massive, ils choisissent de s’intégrer à ce qu’ils considèrent être leur norme culturelle.