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« Pas de récupération ! » C’est le mot d’ordre que l’on entend après chaque drame touchant un Français ou un Européen. Parfois, ce sont les parents des victimes eux-mêmes qui le répètent. Poussés par la pression sociale, les médias ou leurs idées politiques, « ils ne veulent pas faire le jeu de l’extrême droite ». Pourtant, loin d’être un jeu, c’est bien de la vie de nos familles et de celle des tous les Français dont il s’agit.

Si les jeunes identitaires ont décidé de ne pas rester silencieux, c’est pour une bonne raison. Eux ou leurs proches se sont retrouvés dans des situations qui auraient pu se terminer tout aussi dramatiquement. Se taire, ne pas dénoncer, c’est accepter que ces situations deviennent la norme. C’est accepter un statut de proie, de victime potentielle, et il n’en est pas question.

Les médias et les responsables politiques se cachent derrière le deuil des familles pour éteindre tout début de colère ou de révolte quand les victimes sont françaises ou européennes. Lorsqu’il s’agissait de publier sur toutes les unes la photo du cadavre du petit Aylan, mort à cause de l’inconscience de son père, aucune dignité n’était de mise. Lorsqu’il s’agissait de récupérer la mort de Georges Floyd pendant des mois afin de faire vaciller le président Trump, aucune période de deuil n’était respectée.

Les jeunes identitaires sont tout à fait légitimes pour dénoncer les drames qui ensanglantent de plus en plus régulièrement la France. Ils ont le droit d’en dénoncer les causes et de proposer des solutions. C’est un devoir et même un des plus nobles qui soient : celui de protéger son peuple.

Jean-David Cattin

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